Alors que le compte à rebours vers 2035, date fixée pour l’interdiction de la vente des voitures neuves à moteur thermique dans l’Union européenne, s’intensifie, la question de l’opportunité d’acheter encore une voiture thermique en 2025 s’impose avec acuité. Du côté des constructeurs traditionnels tels que Renault, Peugeot, Citroën ou Volkswagen, la transition vers l’électrique s’accélère, bouleversant les habitudes, les infrastructures et même les mentalités des automobilistes. Pourtant, la réalité du terrain réserve des surprises qui ne rassurent pas toujours. Entre la montée en puissance des zones à faibles émissions qui restreignent la circulation des véhicules les plus polluants, la complexification des normes environnementales, l’évolution rapide des alternatives électriques et les interrogations sur la valorisation future des voitures thermiques d’occasion, chaque décision d’achat a désormais un poids lourd de conséquences économiques et écologiques. La tentation de s’accrocher à la technologie thermique s’estompe face à des enjeux qui dépassent largement le simple usage quotidien. Certains pays voisins prennent même des mesures plus radicales, accélérant la pression sur tous les acteurs de la mobilité. Quant aux experts en assurance automobile, ils observent une évolution des primes et des garanties qui reflètent ces bouleversements. Dans ce contexte, revenir sur les réalités technologiques, économiques et réglementaires permet de comprendre pourquoi l’achat d’un véhicule thermique en 2025 n’est plus une simple affaire pratique, mais un choix stratégique qui suscite de plus en plus d’interrogations et d’inquiétudes.
Les derniers clous du cercueil des voitures thermiques en 2025 : un calendrier sans surprise mais implacable
Le calendrier fixé par l’Union européenne ne laisse plus de place au doute : d’ici 2035, la vente de voitures neuves équipées de moteurs thermiques essence ou diesel sera interdite. Cette échéance, actée en 2023 dans le cadre du plan « Fit for 55 », s’inscrit dans un objectif ambitieux : réduire de 55 % les émissions de CO2 des véhicules neufs d’ici 2030 et aboutir à la suppression pure et simple de ces moteurs à combustion interne dix ans plus tard.
Depuis 2025, une étape clé est franchie avec l’application de normes d’émissions Euro 7 plus strictes. Ces normes augmentent la pression sur les constructeurs comme BMW, Mercedes-Benz ou Audi, qui se voient imposer des limites sévères et coûteuses pour maintenir leurs moteurs thermiques sur le marché. Cette réglementation accroît le coût de production, ainsi que celui de l’entretien, ce qui a déjà des conséquences directes sur les prix à l’achat et la maintenance des véhicules thermiques.
Par ailleurs, certaines zones urbaines, notamment en France, se sont étendues en termes de restrictions pour les véhicules anciens et polluants. Les zones à faibles émissions (ZFE) se multiplient, limitant ou interdisant l’accès aux centres-villes pour des véhicules thermiques dépassant certains seuils de pollution. Cela complexifie la vie des automobilistes qui tentent encore d’envisager l’achat d’un véhicule thermique pour des trajets quotidiens en milieu urbain.
Les dates clés à retenir
- 2025 : Mise en vigueur des normes Euro 7, renforçant les contraintes environnementales sur les voitures thermiques neuves.
- 2030 : Objectif de réduction de 55 % des émissions de CO2 des véhicules neufs par rapport aux données de 2021.
- 2035 : Interdiction de vente de voitures et camionnettes neuves équipées de moteurs thermiques dans l’UE.
Certains pays, comme la Norvège ou le Royaume-Uni, affichent des ambitions encore plus rapides, avec des objectifs d’arrêt total avant 2035, ce qui risque de renforcer la pression commerciale et réglementaire sur le marché européen classique.
| Année | Événement | Conséquences principales |
|---|---|---|
| 2025 | Application des normes Euro 7 plus sévères | Augmentation du coût de production et de l’entretien des véhicules thermiques |
| 2030 | Réduction des émissions des véhicules neufs de 55 % par rapport à 2021 | Progression des véhicules électriques et hybrides, pression croissante sur les moteurs thermiques |
| 2035 | Fin de la vente des voitures thermiques neuves dans l’UE | Seuls les véhicules électriques, hybrides rechargeables, et à hydrogène pourront être vendus neufs |
Pourquoi les alternatives électriques et hybrides bouleversent le marché : focus 2025
En 2025, les avancées technologiques et les stratégies des constructeurs comme Renault, Ford ou Toyota témoignent d’une transformation profonde de la mobilité. Les véhicules électriques ont gagné en autonomie, freinant une des principales critiques qui freinaient leur adoption : le rayon d’action. Il n’est plus rare de trouver des modèles compatibles avec des distances de 300 à 600 km selon les batteries embarquées, ce qui couvre une large majorité des usages quotidiens.
Par ailleurs, l’infrastructure de recharge se développe rapidement. Le réseau européen s’étend de manière coordonnée avec l’appui des États et des industriels. Toutefois, les problématiques liées au temps de recharge, bien que réduites avec certaines stations rapides permettant une recharge en 20 à 30 minutes, demeurent un frein pour plusieurs consommateurs habitués à la rapidité du plein d’essence, exemplifiée par une côte d’amour résistante pour les moteurs thermiques.
Entre la voiture purement électrique et la thermique, l’hybride rechargeable est désormais la solution intermédiaire privilégiée par de nombreux automobilistes. Ce type de véhicule permet de bénéficier d’une motorisation électrique pour les trajets urbains et courts, tout en garantissant une motorisation thermique pour les longues distances, évitant ainsi les critiques liées à l’autonomie ou à l’infrastructure.
Les enjeux techniques à considérer
- Infrastructure et temps de recharge : fortes progressions des bornes rapides ; recharge complète en 30 minutes à 1 heure selon les modèles.
- Autonomie : 300 à 600 km pour les véhicules électriques, au-delà de 600 km pour les thermiques classiques.
- Coûts : achat plus élevé pour l’électrique, amorti souvent grâce à des coûts d’usage et d’entretien inférieurs.
| Critère | Voiture Thermique | Voiture Électrique | Hybride Rechargeable |
|---|---|---|---|
| Coût à l’achat | Moins élevé | Plus élevé (malgré les subventions) | Intermédiaire |
| Coût d’usage (carburant/énergie + entretien) | Élevé (carburant coûteux, entretien régulier) | Bas (électricité moins chère, entretien réduit) | Moitié-moitié |
| Autonomie moyenne | 600-1000 km | 300-600 km | Varie entre 50 et 80 km en électrique, puis thermique |
| Temps de « plein »/recharge | 5 minutes à la pompe | 20-60 minutes suivant la borne | Quelques minutes en essence, recharge électrique lente |
| Infrastructure | Dense et mature | En forte expansion | Mixte |
Assurance automobile en 2025 : pourquoi votre choix thermique ou électrique impacte votre prime
Un aspect essentiel, souvent négligé par les acheteurs, est le coût de l’assurance automobile, qui varie avec la motorisation choisie. Les compagnies d’assurance ajustent leurs tarifs en fonction du risque statistique, mais aussi de la politique environnementale et des incitations à privilégier les véhicules moins polluants.
Les véhicules électriques jouissent souvent d’une prime d’assurance plus avantageuse. En effet, leur usage, souvent plus limité en kilomètres annuels, entraîne statistiquement moins de sinistres. Par ailleurs, des assureurs vont jusqu’à proposer des remises pour favoriser la mobilité verte.
En revanche, l’assurance d’un véhicule thermique reste coûteuse, notamment en raison des coûts de réparations élevés et de la fréquence plus grande des sinistres dans certaines catégories. Cette différence peut atteindre jusqu’à 50 % chez certains assureurs tout en dépendant du profil du conducteur, du lieu de stationnement, et des garanties souscrites.
Les facteurs influençant les primes pour une voiture thermique
- Usage intensif : les gros rouleurs sont exposés à des primes plus élevées.
- Âge et état du véhicule : les voitures plus anciennes peuvent être plus coûteuses à assurer.
- Coût des réparations : les pièces de rechange et la main d’œuvre thermique souvent plus coûteux.
- Restrictions de circulation : zones ZFE impliquant des risques accrus de vol ou d’amende en cas de non-conformité.
| Type de motorisation | Prime moyenne annuelle | Facteurs déterminants |
|---|---|---|
| Thermique | 900 à 1 300 € | Entretien, sinistralité, coût des pièces de rechange |
| Électrique | 600 à 900 € | Usage limité, politique de soutien de l’assureur |
Les pièges économiques et pratiques de l’achat d’une voiture thermique : revue sérieuse des points faibles
Au-delà des enjeux réglementaires et technologiques, l’achat d’une voiture thermique en 2025 s’accompagne de risques économiques non négligeables. Tout d’abord, la hausse constante des prix des carburants impacte le budget à moyen terme, même si les motorisations diesel conservent un avantage certain pour les gros kilométrages. Le coût annuel d’entretien est également à mettre en perspective. Les vidanges, les changement de filtres, sans parler des réparations lourdes comme celles des systèmes d’injection ou des émissions, représentent un poste important, que de nombreux automobilistes sous-estiment.
Par ailleurs, la valeur résiduelle des thermiques d’occasion est en forte baisse. Face à l’annonce des interdictions futures et à la montée des véhicules hybrides et électriques sur le marché de l’occasion, ces voitures peinent à conserver leur cote. Cela représente un risque notoire pour les acheteurs qui comptent utiliser leur véhicule sur le long terme.
L’accès aux centres-villes, de plus en plus règlementé, est un second frein selon les usages urbains des conducteurs. Des villes comme Paris, Lyon ou Grenoble ont étendu leurs ZFE, condamnant progressivement les véhicules thermiques qui ne répondent pas aux normes Euro 6 ou mieux.
Points faibles à considérer avant un achat thermique en 2025
- Coût d’entretien et de réparation en hausse : pièces de rechange plus coûteuses et entretien régulier obligatoire.
- Prix du carburant instable : fluctuation forte, avec une tendance à la hausse.
- Diminution de la valeur de revente : difficulté accrue à revendre dans un marché de seconde main en mutation.
- Restrictions d’accès en ville : exclusions fortes dans les ZFE, notamment pour les modèles anciens.
| Critère | Impact sur l’acheteur | Conséquence économique |
|---|---|---|
| Entretien | Augmentation des coûts techniques et de la main-d’œuvre | Économie précaire, imprévisible à long terme |
| Carburant | Risques de hausse forte du prix du litre | Dépenses annuelles importantes |
| Valeur résiduelle | Dépréciation rapide | Perte financière à la revente |
| Zones urbaines | Restriction d’usage | Moindre flexibilité et potentiel blocage d’un véhicule |
Choisir une voiture thermique aujourd’hui : qui y gagne encore réellement ?
Malgré les nombreux signaux et la pression réglementaire, certains profils d’automobilistes continuent à trouver un intérêt à l’achat d’une voiture thermique. Les gros rouleurs, cumulant plus de 25 000 km par an, et ceux effectuant fréquemment de longs trajets sur autoroutes ou routes peu desservies par des bornes électriques, privilégient souvent les véhicules diesel. Ces moteurs continuent d’offrir une autonomie supérieure, un ravitaillement rapide (en 5 minutes), et une densité d’infrastructures mature.
Certains passionnés de marques prestigieuses comme Audi, Mercedes-Benz ou BMW restent attachés aux performances et aux sensations du moteur thermique, même si l’industrie se dirige vers des alternatives plus écologiques.
Toutefois, il est essentiel de garder en mémoire que l’investissement dans une voiture thermique en 2025 demeure une décision à haut risque, notamment au regard des coûts croissants liés à son usage et aux difficultés futures en matière de circulation urbaine et de valeur de revente.
- Les adeptes des longues distances sans altération notable d’autonomie.
- Les zones sans infrastructure électrique satisfaisante.
- Les conducteurs ayant une exigence forte concernant la puissance moteur et les sensations de conduite.
- Les budgets limités, mais attentifs aux coûts à long terme et aux contraintes réglementaires.
Pour ceux qui souhaitent mieux comprendre les choix éclectiques dans le monde automobile, une lecture approfondie des pièges et des vérités sur les voitures thermiques et électriques pourra être éclairante, notamment via des ressources complémentaires proposées par des experts en automobile comme celles présentées sur Amplitude Automobiles.
FAQ sur l’achat d’une voiture thermique en 2025 : ce qu’il faut savoir
- Peut-on encore rouler avec une voiture thermique après 2035 ?
Oui, la vente des véhicules neufs thermiques cessera en 2035, mais les voitures d’occasion et celles déjà en circulation resteront autorisées, sous réserve des normes locales et des accès en milieu urbain. - Les voitures thermiques coûtent-elles plus cher à assurer qu’une voiture électrique ?
En général, les primes d’assurance sont plus élevées pour les thermiques en raison de coûts de réparation supérieurs et d’une fréquence plus importante de sinistres selon les statistiques des assureurs. - Quels sont les principaux enjeux économiques liés à l’achat d’une thermique ?
Les coûts d’achat, d’entretien, de carburant ainsi que la perte rapide de valeur de revente sont les principaux défis financiers auxquels les acheteurs font face. - Quels constructeurs proposent encore des voitures thermiques en 2025 ?
Des marques comme Renault, Peugeot, Citroën, Volkswagen, Ford, Opel, et certaines lignes chez Mercedes-Benz, BMW ou Audi continuent de commercialiser des voitures thermiques, même si la tendance est clairement à l’électrique. - Quelles alternatives à la voiture thermique en 2025 ?
Les véhicules 100 % électriques, hybrides rechargeables, et véhicules à hydrogène représentent les principales alternatives soutenues par les politiques publiques et les constructeurs.



